jeudi 29 septembre 2011

Pages d’atterrissage : Meilleures pratiques


En marketing online, on entend souvent qu’il faut donner de l’importance aux moyens employés pour faire de la publicité en ligne comme les annonces (textes, images) que l’on crée pour attirer les internautes vers notre site web afin qu’ils y effectuent l’action que l’on souhaite.

Il existe donc une préoccupation majeure dont il faut tenir compte : la fameuse page d’atterrissage. Son utilité ? Humm immense ! Informer, présenter, clarifier, donner confiance et surtout : satisfaire les attentes de l’internaute avec une pertinence sans faille. Il doit trouver ce qu’il veut, là, maintenant, devant ses yeux.

De manière plus particulière, dans le domaine des annonces Google Adwords, il est question de la pertinence de la page d’atterrissage avec l’annonce qui dirige vers celle-ci mais cette page en elle-même se doit aussi d’être optimisée car tout cela est pris en compte dans le système de classement des annonces.

Alors quels sont les secrets d’une page d'atterrissage efficace ? 

Google nous fournit des indications (Centre d’Aide Google Adwords):

- s'assurer que l'internaute trouvera sur cette page le produit ou service faisant l'objet de l'annonce
- vérifier que la page de destination sélectionnée fournit des informations correspondant aux mots clés que recherchent les internautes
- proposer un contenu pertinent, c'est-à-dire qui est en rapport avec l'annonce ou le lien sur lequel l'internaute a cliqué
- se rappeler que lorsque l'internaute est submergé par le nombre de choix, moins le contenu est important, plus il est efficace
- partager ouvertement des informations sur l'entreprise, la présenter et indiquer clairement ce qu'elle fait
- regarder attentivement le plan du site ou la barre de navigation, et s'assurer que les internautes peuvent trouver ce qu'ils recherchent en trois clics maximum.

Et puis, une excellente infographie nous éclaire aussi (The Anatomy of a Perfect Landing Page), en voici les principaux points:

-un titre accrocheur et en rapport avec les annonces
-des sous-titres concis et en relation directe avec le contenu du site, notre offre
-une grammaire impeccable
-des « indicateurs de confiance » : témoignages, mentions de presses et certification de sécurité
-des boutons et Call-To-Action VISIBLES et clairs : il est crucial que l’internaute sache ce qu’il doit faire par la suite
-de la simplicité : peu voire pas de liens connectant à d’autres sites ou pages, on veut garder l’internaute !
-des images et vidéos : On peut vite avoir une overdose de texte, voir l’image d’un produit par exemple est toujours intéressant.
-un contenu toujours au-dessus de la ligne de flottaison (ce que voit l’internaute sans scroller)

Pour finir, l’outil idéal dans la recherche d’optimisation et l’amélioration d’une page d’atterrissage reste pour moi, sans conteste, Google Website Optimizer qui offre la possibilité de tester différentes pages (test A/B) ou, de manière légèrement plus avancée, tester différentes parties de page pour arriver à tirer des conclusions sur la combinaison qui sera la plus efficace.

Désormais, les pages d’atterrissage n’ont plus aucun secret pour vous...votre taux de rebond? Minime bien sûr! ;)


lundi 19 septembre 2011

Changements Facebook : Des gagnants dans cette course? [opinion]



De nos jours, tout le monde écrit des articles sur Google +, la bataille entre Google+ et Facebook, les nouveautés que chacun apporte pour offrir un meilleur service que les autres. Récemment, je suis tombée sur un groupe Facebook nommé : « On déteste les nouveaux changements Facebook !». Je me suis alors demandée, en tant qu’utilisatrice lambda de Facebook: dans cette course à l’innovation, sommes-nous gagnants, nous, utilisateurs ?

Je suis sur Facebook depuis 2008, j’ai donc assisté à nombre de modifications pour finalement en arriver à ce qu’il est aujourd’hui. Alors non, je ne vais pas critiquer Facebook en lui-même car j’en suis fan. Faisant partie des addicts, je ne l’abandonnerai pour rien au monde mais je pense simplement que trop d’innovation tue l’innovation.

Personnellement, je trouve que les sorties hebdomadaires de nouveautés Facebook commencent à être trop nombreuses. Je dois faire partie d’un groupe de cobayes parce que mon interface Facebook a changé 5 fois en l’espace de 2 semaines. D’abord une nouvelle colonne de newsfeed à droite apparait puis disparait en l’espace de quelques heures. Ensuite, cette colonne réapparaît de nouveau et cette fois mon News Feed principal se vide et je n’ai plus rien pendant 1 jour : rendez-moi mes news « A la une » et « Plus récentes » ! Le lendemain, tout rentre dans l’ordre. Puis, ce matin, les listes « intelligentes » sont apparues dans le menu gauche de mon Facebook...Vont-elles rester ? A voir dans le prochain épisode (il semble tout de même que ce changement soit officiel, celui-là…

Oui, Facebook doit faire face au grand méchant Google+ mais de là à sortir des nouveautés en paquet, je trouve que ça fait un peu pagaille.

N’est-ce pas la simplicité que l’on doit rechercher pour un site web ? Navigabilité, ergonomie, pratique…On a la vague impression que Facebook a oublié ces notions. Certes les nouvelles options et possibilités sont attrayantes (pour certaines) mais il y a finalement un revers de la médaille à cet accès à toujours plus d’informations : les pages deviennent de plus en plus chargées d’informations, des boutons poussent un peu partout (En passant, bienvenue au nouveau « Subscription »), les colonnes de menu s’allongent encore et encore, les photos ont un nouveau fond blanc (et mettent du temps à passer du flou au net…). Je n’oublie pas non plus la nouvelle version de Chat que l’on a tous depuis quelques mois et qui a eu du mal a passer, un changement purement esthétique finalement qui n’a rien apporté de nouveau.

Je dirais que si 700 millions d’utilisateurs sont venus sur Facebook, c’est qu’il y a une raison et cette inquiétude face à Google + ou d’autres est certes légitime mais ne doit pas pour autant pousser à trop de changement (le changement fait peur, attention). Finalement, les utilisateurs doivent probablement ignorer l’existence d’une bonne partie des nouvelles options offertes par Facebook et c’est ce qui est dommage car certaines (oui, tout n’est pas négatif) sont très utiles, notamment toutes celles concernant la confidentialité. 

mardi 13 septembre 2011

Différence entre le nombre de clics Adwords et le nombre de visites Analytics: Explications.


En observant bon nombre de campagnes Adwords et en faisant des rapports, il y a de grandes chances de se retrouver en face d’un petit problème entre données Analytics et données Adwords.
Ayant été dans ce cas, j’aimerai éclaircir les raisons d’une différence entre le nombre de clics sur Adwords et le nombre de visites sur Analytics.

D’abord, il faut comparer des oranges avec des oranges et des pommes avec des pommes. Les visites et les clics sont des choses différentes. Alors pourquoi les comparer ? Parce que notre logique voudrait que l’on pense qu’un clic mène à une visite et que le nombre de clics sous Adwords devrait correspondre au nombre de visites de source Adwords sur Analytics.

Les clics sont simples à définir : lorsqu’un internaute clique sur l’annonce, un clic est comptabilisé, point.
Les visites : nombre de sessions uniques déclenchées par les visiteurs. Il faut savoir que récemment Google a introduit une nouvelle définition des sessions mais cela influe peu sur nos résultats.
Une session prend désormais fin ainsi :
- Plus de 30 minutes se sont écoulées entre deux pages vues pour un même visiteur
- La journée touche à sa fin
- La source de trafic du visiteur change. Les informations sur la source de trafic étant données par les paramètres suivants: utm_source, utm_medium, utm_term,utm_content_utm_id, utm_campaign et gclid.

Hors il arrive donc qu'il existe de petites différences normales (très souvent) mais on peut aussi faire face à d'importants écarts qui doivent être surveillés de près. Certains considèreront qu'un écart de 20% n'est pas alarmant, il n'y a cependant pas vraiment de moyenne ou de plafond pour évaluer le seuil critique.

Alors voici les raisons probables de cette différence:

Visites Analytics inférieures aux clics Adwords
- Un internaute clique 2 fois sur votre annonce en moins de 30 minutes sans fermer son navigateur => 2 clics mais 1 visite
- Un internaute clique 1 fois sur votre annonce, revient à la page précédente et clique de nouveau sur l’annonce => 2 clics mais 1 visite
- Un internaute clique sur l’annonce mais ferme son navigateur avant que la page du site soit chargée
- L’internaute peut définir ses préférences de navigateur de telle sorte que Google Analytics ne puisse pas enregistrer de données. L’internaute doit activer le langage Javascript, les images et les cookies dans son navigateur pour qu’Analytics marche
- Le code de suivi Analytics est mal implémenté sur les pages du site.

Visites Analytics supérieures aux clics Adwords
- Adwords filtre les clics incorrects, on ne paie pas pour tandis qu’Analytics affiche toutes les visites.

Voila quelques clés pour résoudre le mystère de la différence entre clics et visites. Il y a de fortes probabilités que l’une des raisons soit celle qui s’applique à votre cas.





vendredi 9 septembre 2011

5C clés en Social Media Marketing


Il y a peu, j’ai eu l’occasion d’entendre parler des 4P du Social Marketing que j’ai voulu aborder dans l’article précédent. Et bien, de nouveau, je vais parler de lettres…Ce sont les 5 C que l'on pourrait considérer comme bases en Social Marketing, tout comme les 4Ps du Marketing.


- Contacter : La première phase d’une action en ligne consiste a atteindre et contacter les prospects que nous déteermine comme étant les destinataires de la communication. On peut le faire via plusieurs moyens : Propres bases de données ou d’emails existantes, investiguer sur les réseaux, forums et blogs pour inviter de nouveaux contacts  qui ont des intérêts communs avec ce que l’on offre, inciter nos clients à nous recommander de nouveaux contacts à travers une sorte de bénéfice, inviter des contacts de nos contacts à faire partie de notre base, utiliser des bases de données de tiers. Dans la mesure où l’on offre un service de valeur pour nos clients, eux-mêmes se chargeront de faire passer le message et de nous recommander.

- Converser : C’est à ce point que se trouve un défi : il doit s’agir de capter l’audience pour pouvoir avoir des conversations productives. Le principal objectif doit être de construire des relations à long-terme, la transparence et la sincérité sont fondamentales (je l'avoue, c'est très beau à dire mais en réalité..)
Si l’on suit cette règle, ceux qui nous écoutent s’intéresseront vraisemblablement à nous (on l'espère), à ce que l’on fait et à la façon dont on peut les aider.

- Convertir : C’est l’étape lors de laquelle nos prospects cessent d’appartenir à cette catégorie (prospects) et deviennent clients. Forcément, il est important de tenir les promesses faites et de satisfaire les attentes générées pour que le client sache que sa décision était la bonne et surtout qu'il l'a prise en connaissance de cause.

- Cultiver : Les relations se cultivent! Elles s’alimentent de chaque interaction et évoluent grâce à la confiance que l'on aura gagner auprès des clients. Cette confiance amènera ensuite la possibilité que nos clients achètent de nouveau et pourquoi pas, nous recommandent : ils agissent finalement comme notre propre force de vente et ça gratuitement!

Evidemment, on peut trouver d’autres C (dans cet article par exemple): Collaborer, Commenter, Contribuer mais ce sont là des termes qui, pour moi en tout cas, sont à inclure dans l’ensemble Cultiver.

Pour conclure, il s’agit surtout de se rappeler que dans chacune des interactions, nous serons toujours entrain d’essayer de bâtir la CONFIANCE le dernier, et non des moindres, C.




lundi 5 septembre 2011

Remix des 4P classiques en Social Media Marketing

On a depuis longtemps entendu parler maintes et maintes fois des 4P de base du marketing : Price, Product, Place, Promotion mais ces 4 lettres s’appliquaient et s’appliquent encore au marketing traditionnel. Avec l’arrivée et le développement grandissant du marketing online et en particulier sur les médias sociaux, on se retrouve ainsi avec de nouveaux P…

Dans un rapport de Forrester, il était question de transformer les 4P traditionnels par 4 nouveaux qui seraient davantage adaptés au Social Media Marketing. Je pense qu’il s'agit plutôt de mettre en arrière plan les 4P que l’on connaît (donc toujours en tenir compte) pour laisser la place aux quatre nouveaux qui sont : Permission, Proximité, Perception et Participation.

Je trouve intéressant de voir de plus près ces 4P:

-Permission : Contrairement à la publicité traditionnelle qui travaillait par interruption du contenu qui était consommé par un individu (récepteur passif du message), la promotion via les medias sociaux implique aujourd'hui qu’il faille faire accepter par les individus notre présence pour pouvoir les atteindre dans un 2ème temps.

-Proximité : Le ciblage de la publicité sur le web est de plus en plus pointu, notamment avec l’exemple de Facebook qui nous offre de multiples possibilités selon les informations dont on dispose à propos des utilisateurs. Ce ciblage affiné nous rapproche d’autant plus des individus et permet une adaptation (qui est de toute façon nécessaire) de tous nos messages.

-Perception : Le monde virtuel d’Internet implique l’existence d’une multitude d’individus qui finalement ne sont peut-être pas réels car créés de toute pièce pour une vie online. Nous devons donc nous adapter et nous contenter de ce que les individus veulent bien montrer via leurs profils même si  finalement, nous ne sommes pas sûrs de l’authenticité des informations.

-Participation : Avec la publicité en ligne, nous sommes passés d’un modèle unidirectionnel à un modèle bidirectionnel. Du simple envoi d’un message à un consommateur (émeteur-récepteur), nous nous retrouvons avec un consommateur actif qui sollicite l’information, la partage et choisit entre plusieurs options.

L’interaction est devenue clé : les consommateurs (dont finalement on ne connaît que les « profils ») peuvent interagir avec les marques et leurs messages à travers les médias sociaux, enfin, s’ils le souhaitent. Les marques , les entreprises, doivent finalement s'adapter à cette nouvelle distribution de pouvoir qui s'est développée grâce à internet et aux multitudes de possibilités offertes par les médias sociaux qui sont aux mains de tout le monde finalement!